Dr. Michaël Laitman Changer le monde, c'est changer l'homme

Le bonheur nous glisse entre les doigts

Tout le monde en parle, y aspire, le bonheur est devenu la valeur la plus recherchée par l’humanité. En général il est considéré comme un événement heureux, un plaisir, une satisfaction.

Une seule chose est sûre, nous voulons tous être heureux et à cette fin, nous cherchons toujours le bonheur, et courons après. Si par le passé, nous pouvions être heureux, à présent, il semblerait que les paramètres pour être heureux ont changé.

En effet, l’évolution des moeurs, le progrès technologique ont fait que les objectifs nous rendant heureux ont changé: Nous sommes passés de petits bonheurs à une myriade de plaisirs qui ne nous rendent pas toujours heureux. La vie est devenue une sorte de supermarché du bonheur où vous pouvez choisir ce qui vous plaît, vous intéresse. Le bonheur est devenu une véritable industrie lucrative.

Le problème est que le bonheur ne dure pas, une fois acquis ce que nous voulions, nous nous retrouvons sans rien, vide, satisfait mais sans rêve, ni attente, nous n’avons plus à quoi nous accrocher puisque nous avons réalisé notre rêve de bonheur et que la vie a repris son fleuve tranquille.

Alors où trouver un nouveau bonheur qui dure et qui ne s’arrête pas une fois la chose obtenue? Il faudrait un manque qui augmente constamment et la possibilité de le satisfaire qui elle aussi doit être constante. Là est le problème, il faut donc que deux opposés fassent un : le vide (l’adrénaline/l’attente) et la satisfaction (plaisir) doivent aller de pair.  

Néanmoins la satisfaction du désir ne doit pas être l’essentiel, sinon nous serons toujours déçus et donc jamais vraiment heureux. En effet, alors qu’il existe des possibilités infinies de bonheur, nous voyons qu’à la place les gens dépriment, ils ne recherchent plus l’adrénaline, puisqu’une fois la chose acquise, le vide et l’ennui reviendront.

L’essentiel est que le désir ne doit jamais disparaître, il faut l’entretenir, le maintenir, telle devrait être notre priorité. Le bonheur dépendrait donc de l’effort investi pour un résultat escompté. Plus notre besoin sera grand, plus nous saurons faire les efforts nécessaires.

Il semblerait donc que le bonheur réside dans l’effort pour satisfaire un désir et non dans la satisfaction elle-même du désir, qui ne ferait que nous ramener à la case départ.

 

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